samedi 30 octobre 2010

Aki jungyô 2010 - jours 1-3 / 6-10

Programme du jungyô

  • Jour 1 – 15 octobre 2010 : maison de la culture et du sport Kasumigaura, Tsuchiura, Ibaraki (茨城県土浦市霞ケ浦文化体育会館)
Kisenosato, en voisin, et les mini-rikishi
Takayasu, héros municipal
Le coup d’envoi de l’Aki jungyô 2010 a été donné aujourd’hui à la maison de la culture et des sports Kasumigaura de Tsuchiura. 3600 personnes sont venues remplir la salle et encourager les rikishi pour ce basho qui commémorait les 70 ans de la constitution de Tsuchiura en municipalité. Kisenosato, originaire de Ushiku/牛久市, Miyabiyama, originaire de Mito/水戸市, et la Tatsunami beya, établie à Tsukubamirai/つくばみらい, étaient là en voisins. Mais le héros local c’était Takayasu/高安, originaire de Tsuchiura même, vainqueur invaincu de l’Aki basho en division makushita et promu en division jûryô. Et le jeune homme s’est montré tout à son avantage puisqu’il a battu Hakuhô. Il est même le seul des rikishi de division jûryô ou inférieure à l’avoir mis en échec pendant l’entraînement matinal.
"Je suis arrivé tôt, mon corps était bien échauffé alors je suis monté sur le dohyô." : ainsi s’est invité le yokozuna au milieu de la séance de combats d’entraînement des rikishi de jûryô qui ont inclus Takayasu. Hakuhô a livré 18 combats (4 face à Wakakôyû et Takayasu, 3 face à Hoshikaze et Shôtenrô et 2 face à Shironoryû et Nakanokuni), essuyant donc sa seule défaite contre Takayasu, le petit nouveau de la division. Hakuhô a essentiellement pratiqué des techniques de projections face à Takayasu, celui-ci défaisant son aîné par poussée. Officiellement, Takayasu est encore en division makushita et il est rare qu’un yokozuna s’entraîne avec un rikishi de cette division.
L'ôzeki Harumafuji a affronté Kisenosato à onze reprises, Tochiôzan s'est arrêté à 6. Le bilan d'ensemble de ce premier entraînement est plutôt en demi-teinte.
Hakuhô face à Shironoryû (jûryô),
à Takayasu (makushita-jûryô)
et au ballon de basket (NBA).
Hakuhô (à propos de Takayasu, son unique triomphateur de la journée) : "Je ne savais pas qu’il était de la ville. La réaction de la salle quand je l’ai désigné m’a étonné. Mais je savais que c’était un nouveau jûryô de l’ère Heisei. Il est né pendant l’ère Heisei, c’est sûr, je me suis senti vieux (Hakuhô n’a que 5 ans de plus). Ca faisait longtemps que je n’avais pas participé aux entraînements makushita. Ce n’est pas un retour à mes débuts mais plutôt l’état d’esprit nouveau de devoir moi aussi faire de mon mieux."
Takayasu (vainqueur de Hakuhô) : "Je crois que le yokozuna a retenu sa force. Même en entraînement, c’est la première fois que je l’affronte. Je suis très ému d’avoir pu le battre rien qu’une fois. Je suis vraiment heureux d'être encouragé aussi chaleureusement par les gens d'ici. Au Kyûshû basho, je mettrai toutes mes forces dans chaque combat."
Kokonoe oyakata (nommé responsable des jungyô en août) : "Le plus fort des rikishi a fait l’entraînement le meilleur. J’aimerais que les autres rikishi prennent exemple sur lui et s’entraînent avec la volonté ardente d'être celui qui battra le yokozuna. J’aimerais qu’ils comprennent que c’est l’occasion pour eux de s’entraîner avec différents rikishi avant le Kyûshû basho."
Kisenosato (le plus encouragé après Takayasu) : "Ca faisait longtemps que je n'étais pas revenu à Tsuchiura. Je vais m'appliquer à pratiquer un sumô rigoureux pour ne pas décevoir les attentes des gens de ma région."

Mainichi, Nikkan, Jijicom, Ibaraki shimbun, DailySports

  • Jour 2 – 17 octobre 2010 : maison de la culture et du sport de Yokohama, Yokohama, Kanagawa (神奈川県横浜市横浜文化体育館)
Après l'entraînement,
les fans.
Une épaule accueillante pour
regarder les autres transpirer.
Comme il y a deux jours, le yokozuna Hakuhô a participé aux entraînements de jûryô et a livré le plus de combats de tous les sekitori : 21 combats tous gagnés face à Nakanokuni, Shironoryû, Hoshikaze, Sakaizawa, Toyonoshima et Sadanofuji. Il reste huit journées de jungyô et Hakuhô n’exclut pas de se mêler chaque jour aux rikishi de division jûryô.
Hakuhô : (A propos de Nakanokuni, le premier qu’il a désigné) "S’il peut saisir cette occasion et monter dans le banzuke, nous pourrons être satisfaits tous les deux (Nakanokuni a été promus jûryô à l’Aki basho mais a fini à 3-12 et va redescendre en division makushita). (A propos de ces entraînements avec des rikishi bien plus bas que lui dans le banzuke.) "Il y a aussi bien des rikishi qui sont montés de makushita que des rikishi qui sont descendus de makuuchi. Ils y vont de toutes leurs forces et ça donne de bons entraînements pour moi aussi. En plus, on ne peut pas s'affronter en tournoi officiel alors j'espère que ça leur fera un bon souvenir. Il y a probablement des rikishi qui arrêtent sans avoir atteint leur objectif parce qu'ils ne pourront pas monter en makuuchi quels que soient leurs efforts. Peut-être que ça les aidera après avoir arrêté de pouvoir dire qu'ils ont affronté un yokozuna."

Nikkan, DailySports, Sanspo, Hochi

  • Jour 3 – 23 octobre 2010 : gymnase du parc commémoratif d'Amagasaki, Amagasaki, Hyôgo (兵庫県尼崎市記念公園総合体育館)
La police parle aux sekitori.
La deuxième partie de l’Aki jungyô a commencé aujourd’hui à Amagasaki préfecture de Hyôgo devant 3500 spectateurs. Même si, après le Natsu jungyô de la rédemption, ce jungyô est celui du retour à la normale, les problématiques mises à jour cet été ne sont pas oubliées. Des responsables de la lutte contre le crime organisé de la police préfectorale ont rendu visite aux sekitori pendant l’entraînement matinal. Pendant quelque cinq minutes, dans les vestiaires, ils ont mis en garde les rikishi des divisons supérieures contre l’entretien de liens avec le crime organisé : "En tant que professionnels et à travers votre sport, vous exercez une influence. En fréquentant des organisations criminelles, vous risquez de briser le rêve des enfants. Nous aimerions que vous preniez vous-même vos précautions pour éviter ces liens. Si vous devez participer par exemple à une soirée où des membres d’organisations criminelles sont présents, nous souhaitons que vous la quittiez.". Kokonoe oyakata, responsable des jungyo, a ajouté "Faites en sorte de vous conduire de façon responsable jusqu’à la fin de ce jungyô." devant des rikishi à l’expression attentive.

L’ôzeki Kaiô, souffrant du dos et du genou droit et qui avait hésité à prendre part au jungyô, a déclaré forfait. Il a présenté un certificat médical prescrivant deux semaines de traitement et de repos et a donc définitivement quitté le jungyô. "Il a décidé d'arrêter afin de pouvoir participer au Kyûshû basho." a expliqué Tomozuna oyakata.
Tochiôzan-Hakuhô
 Le yokozuna Hakuhô a fait une apparition pendant l’entraînement des rikishi de division makuuchi mais a vite laissé la place aux ôzeki : "Les ôzeki étaient très en forme, je n'ai pas eu le temps de m'entraîner.". Pendant l'entraînement des jûryô, auquel il avait activement participé lors des deux premières journées, il est resté sur le côté du dohyô à faire des exercices, sans se montrer concerné. : "J'ai pu faire mes exercices sérieusement en bas du dohyô. J'aimerais bien ne pas accumuler trop de fatigue avant le Kyûshû basho.". Il n'a en fait affronté que le sekiwake japonais Tochiôzan, qui s’est aussi mesuré à neuf reprises à Harumafuji. L’ôzeki l’a emporté six fois mais le sekiwake a pu montrer son sumô porté vers l’avant en poussant son adversaire hors du dohyô.

A la gloire de Tochinowaka !
Hakuhô et ses 62 victoires consécutives ont bien sûr été très encouragés mais un homme a fait mieux encore. Bien que d’ascendance coréenne, Tochinowaka (栃乃若, 22 ans, Kasugano) est un enfant d’Amagasaki. Promu jûryô pour l’Aki basho (ici), il a terminé kachikoshi à 8-7 en remportant ses quatre derniers combats avant lesquels il se trouvait à 4-7. Il y a onze ans qu’Amagasaki n’avait pas accueilli un jungyô et le personnel sur place n’a pas manqué l’occasion de rendre hommage à son sekitori en portant des blousons à sa gloire. Des inscriptions d’encouragement sont écrites sur le vêtement et le visage de Tochinowaka, plus ou moins ressemblant, y est également dessiné.
Ses parents habitent à 10 mn en voiture du lieu du jungyô et sa famille ainsi que des membres de son ancienne école étaient présents. "Je suis nerveux mais ce jungyô vient vraiment au bon moment. C’est génial d'avoir pu obtenir le kachikoshi juste avant." a déclaré Tochinowaka qui peut, quatre ans après ses débuts, revenir avec fierté au pays.

Yomiuri, Mainichi, Nikkan

  • Jour 4 – 24 octobre 2010 : gymnase préfectural de Shiga, Ôtsu, Shiga (滋賀県大津市滋賀県立体育館)

  • Jour 5 – 25 octobre 2010 : gymnase préfectural de Shiga, Ôtsu, Shiga (滋賀県大津市滋賀県立体育館)

  • Jour 6 – 26 octobre 2010 : Kagamino Dome, Kagaminochô, Okayama (岡山県鏡野町鏡野ドーム)
Kisenosato-Hakuhô
L'ôzeki Harumafuji (日馬富士, 26 ans, Isegahama), qui s'est blessé lors de l'entraînement du cinquième jour, a subi des examens à l'hôpital de Kagaminochô où on a diagnostiqué une blessure au tendon de l'épaule droite. Il s'est montré en public aujourd'hui mais n'a participé ni à l'entraînement ni aux combats : "Depuis que je me suis levé ce matin, je ne peux pas lever le bras. C’est une subluxation.". Il devra observer un repos de trois semaines et quitte donc définitivement le jungyô. Mais la vraie inquiétude concerne le Kyûshû basho qui commence dans moins de trois semaines. Dans le meilleur des cas, il devra l'aborder sans réelle préparation et dans le pire, il pourrait se retrouver kadoban dès le début de 2011. On craint également que le problème ne devienne chronique. "Ma seule priorité pour le moment c'est de guérir d'ici le début du tournoi." a déclaré le jeune fiancé qui termine l'année d'une façon qu'il n'avait pas prévue et est aussitôt retourné à Tôkyô.
La nouvelle ne laisse pas indifférent le yokozuna Hakuhô qui s’entraîne régulièrement avec Harumafuji avant le Kyûshû basho, leurs heya logent à dix minutes en voiture l’une de l’autre, et dont la préparation risque également d’être perturbée. Quant à son entraînement du jour, il s’en est déclaré satisfait. Il a affronté Kisenosato à dix reprises et l’a emporté neuf fois.

Hochi, Nikkan, Sponichi

  • Jour 7 – 27 octobre 2010 : Kagamino Dome, Kagaminochô, Okayama (岡山県鏡野町鏡野ドーム)
Après Kisenosato hier, Hakuhô s’est aujourd’hui focalisé sur Tochiôzan, autre espoir japonais et dont un bon Kyûshû basho pourrait faire un possible ôzeki. Et comme hier, le yokozuna a concédé une défaite. Dès le premier combat, Tochiôzan a surpris Hakuhô d’une prise droite à la gorge (nodowa), obligeant le yokozuna à se redresser et finissant par un tsukiotoshi qui a lui a fait toucher terre. En un instant, l’expression de Hakuhô s’est durcie et il s’est appliqué à infliger au jeune impudent un entraînement intensif, le poussant et le projetant violemment, pour finir à huit victoires. Lors du deuxième combat, le boss a poussé directement Tochiôzan en bas du dohyô. Lors du troisième, il l’a projeté sur le dohyô, tout comme lors des deux suivants où il l’a en plus écrasé de ses 149 kg. "Je ne pensais pas que ça commencerait par un tsukiotoshi, je pensais plutôt qu’il pousserait. Il a montré de belles poussées, il a toujours eu ce type de puissance." a-t-il commenté la performance de son adversaire. "Je suis de mieux en mieux. Pendant ces deux jours, je me suis bien entraîné. Ca s’améliore, non ?" a-t-il ajouté. Tochiôzan était lui aussi satisfait : " Je me sens fatigué comme si j’avais livré bien plus de combats. J’ai pu allonger ma main droite d’un seul coup. Je veux y penser à l’avenir. Même avant de m’entraîner contre le yokozuna, je me sentais bien et je bougeais bien. Je veux continuer à faire de mon mieux.".
Hakuhô vs.Tochiôzan

Les combats entre rikishi de makuuchi organisés l’après-midi ont fourni à Hakuhô une nouvelle occasion de se réjouir. Opposé à l’ôzeki Baruto qui l’avait acculé au bord du dohyô, il a finalement battu l’Estonien de près de 2 m et 187 kg par utchari. Futabayama, dont les 69 victoires consécutives sont le prochain objectif de Hakuhô, pratiquait beaucoup cette technique avant de devenir yokozuna. "Un utchari, c’est la première fois, non ?" s’est exclamé le yokozuna qui n’a jamais utilisé cette technique en tournoi.

Hochi, Nikkan, Sponichi, Daily Sports

  • Jour 8 – 28 octobre 2010 : Izumo dome, Izumo, Shimane (島根県出雲市出雲ドーム)
Tochiôzan est quelque part
par terre.
Après avoir livré trois combats contre Gagamaru (臥牙丸, 23 ans, Kitanoumi), Hakuhô a extirpé Tochiôzan du bas du dohyô où le sekiwake se tenait à l’écart des  hostilités en raison de problèmes intestinaux. Hier, Tochiôzan avait surpris le yokozuna qui lui avait fait payer par la suite. Aujourd’hui, le Japonais a à nouveau essuyé une tempête mongole pendant sept combats, tous perdus. Mais c’est pour son bien, comme l’a confirmé Hakuhô : "Il est le plus proche du rang d’ôzeki actuellement. Il dit qu’il a mal, qu’il n’est pas en forme, mais moi aussi j’ai mal quelque part. On a placé des espoirs en lui alors c’est important qu’il s’entraîne correctement.".
De son côté, Takamaisakari (高見盛, 34 ans, Azumazeki) a surpris le public en intégrant un nouveau geste à sa préparation avant son combat face à Asasekiryû (朝赤龍, 29 ans, Takasago). Alors qu’il allait prendre une dernière poignée de sel, il s’est frappé le front de la main droite. Attitude peu habituelle également, il est resté plutôt silencieux. Celui qui est l’éternel célibataire du banzuke a néanmoins précisé qu’il ne s’était pas rendu au temple d’Izumo, tout proche du lieu du jungyô et connu pour sa divinité du mariage.

Hochi, Nikkan, Sponichi

  • Jour 9 – 29 octobre 2010 : gymnase de Shôbara, Shôbara, Hiroshima (広島県庄原市総合体育館)
Le jungyô faisait escale aujourd'hui à Shôbara où 2700 personnes, soit une salle quasiment comble, étaient venues encourager les 120 rikishi. Hakuhô s'est choisi Yoshikaze (嘉風, 28 ans, Oguruma) comme partenaire d'entraînement privilégié. Le Japonais a réussi à remporter deux combats sur dix-sept mais la différence de rang s'est clairement refléter sur le dohyô. "Ce n'est pas qu'il est grand mais sa rapidité est un point fort." a déclaré le Hakuhô à propos de son adversaire du jour qui a fini à bout de souffle : "Le yokozuna était à peine essoufflé. Moi, je suis allé au bout de mes forces.".


Kotonanba (gauche)
En clôture des combats de l'après-midi, Hakuhô a battu l'ôzeki Kotoôshû, et avant ces combats, Toyozakura (豊桜, 36 ans, Michinoku), originaire de la préfecture s'était mesuré aux enfants de la ville.
Kotonanba (琴南場, 15 ans, Sadogatake, jonokuchi), recrue du Haru basho (ici), est aussi un enfant de Shôbara. Il y a 55 ans que la ville n'avait pas accueilli de jungyô et l'entrée du jeune garçon dans le sumô professionnel était une motivation supplémentaire. C’est donc à la grande joie du public qu’il a remporté son combat en sortant d’un trait son adversaire du dohyô.

Nikkan, Chugoku Shinbun

  • Jour 10 – 30 octobre 2010 : gymnase préfectoral, Hiroshima, Hiroshima (広島県広島市広島県立総合体育館)
Derniers autographes
La décade de l’Aki jungyô 2010 a pris fin à Hiroshima. Comme hier, Hakuhô s’est occupé de l’entraînement de Yoshikaze, ne lui laissant remporter aucun des neufs combats qui les ont opposés. "J’ai vu différents endroits, j’ai pu m’entraîner contre différents rikishi, j’ai bien transpiré. C’est de la bonne fatigue et c’est le plus important." a-t-il fait le bilan de son jungyô.

Le Kyûshû basho, qui pourrait voir Hakuhô battre le record légendaire de 69 victoires consécutives de Futabayama, commence dans deux semaines, le dimanche 14 novembre. Les plus jeunes rikishi ont rejoint dès aujourd’hui Fukuoka par le Shinkansen jusqu’à la gare de Hakata (博多駅). "Il y a des gens qui viennent de loin pour assister au tournoi. Peut-être que cette année il y en aura plus que d’habitude." a déclaré un employé de la gare, à l’aube d’un tournoi qui clôturera peut-être de façon historique une année particulièrement mouvementée du sumô professionnel.

Nikkan, Hochi

jeudi 21 octobre 2010

KIMURA Rinnnosuke condamné et sanctionné


Les riji ont finalement décidé pendant leur réunion extraordinaire du jour de la sanction infligée à KIMURA Rinnosuke : deux tournois de suspension. Le gyôji ira tout de même à Fukuoka puisque, s'il est interdit de dohyô et de gymnase pendant la diffusion des combats, il pourra assurer quelques tâches. La condamnation pénale a en grande partie incité les riji à prendre cette sanction qui a néanmoins été minorée par la demande de clémence adressée par l'association des gyoji. "C'est en fait une querelle domestique. Deux tournois dans les coulisses, ça équivaut à deux tournois sans travailler." a commenté Hanaregoma rijichô.

Mainichi, Sanspo
[Oserait-on voir dans cette mollesse une faille dans la volonté abondamment affichée de réformer le sumô professionnel sur et surtout hors du dôhyô ?]

15/10/2010
Le gyôji de division makushita KIMURA Rinnosuke (木村 林之助, 33 ans, Dewanoumi) a été condamné par le tribunal de Chiba à 16 mois de travaux forcés assortis d’un sursis de 3 ans (2 ans avaient été requis). De son vrai nom KOBAYASHI Ryôta (小林亮太), il était jugé pour coups et blessures sur sa femme et son fils aîné âgé de 3 ans (ici). Le couple a depuis divorcé et le gyôji a reconnu les faits qui ont eu lieu respectivement le 19 janvier et le 27 février.
Dewanoumi oyakata (maître de KIMURA Rinnosuke) : "Le verdict vient de tomber, je n’ai pas de commentaires à faire. Les sanctions ne dépendent pas de moi et je vais en parler avec la NSK."
Nishonoseki oyakata (chef du service des relations publiques) : "Nous devrons prendre une décision d’une façon ou d’une autre. Mais le verdict vient d’être prononcé et nous souhaitons prendre conseil auprès de Murayama rijichô (ancien procureur général de Tôkyô) qui est un spécialiste."

Sanspo, Nikkan

jeudi 14 octobre 2010

Le dieu du dohyô

Hakuhô ajoutera du sel
à la fin d'année 2011.
Le traditionnel calendrier de la NSK sera disponible à partir du mois de novembre et l’année 2011 (Heisei 23/平成23年) mettra à l’honneur le yokozuna Hakuhô. Couverture exclue, celui-ci sera en effet la vedette de deux des six pages (chaque page comprend deux mois) du calendrier. En janvier et février on admirera le dohyô-iri du yokozuna et en novembre et décembre son lancer de sel. Il est également présent sur la page septembre-octobre où on peut le voir à côté du dôhyô pendant le keiko sôken. Par contre, et alors que d’ordinaire l’ensemble des gyôji, yobidashi et tokoyama de division jûryô ou plus est photographié, l’année prochaine ne montrera que les tategyôji.
Nishonoseki oyakata, chef du service des relations publiques et à ce titre impliqué dans la conception du calendrier, a simplement déclaré : "Compte tenu de la situation actuelle, on comprend.". En rompant avec des habitudes anciennes, la NSK a donc décidé de faire de l’homme qui est en train de battre des records sa figure de proue au moins pour l’année 2011.

Nikkan

Kaiô présent à l'Aki jungyô

Incertain il y a deux jours, à la veille de la première journée de l'Aki jungyô l'ôzeki Kaiô a pris sa décision et participera à l'Aki jungyô. Aujourd'hui, il s'est entraîné sans forcer. Il n'a affronté personne et s'est contenté de teppô et suriashi. Il a montré de temps à autre un visage souriant, prodiguant quelques conseils aux jeunes de la heya. Il se plaint toujours de ses genoux mais est motivé : "J'y vais. Je ne sais pas jusqu'où je pourrai aller mais je veux essayer.".

Nikkan

Aki jungyô 2010 : programme

Aki jungyô 2010 : programme
Vendredi 15 octobre Tsuchiura (Ibaraki) Site
Dimanche 17 octobre Yokohama (Kanagawa) Site
Samedi 23 octobre Amagasaki (Hyôgo) Site
Dimanche 24 octobre Ôtsu (Shiga) Site
Lundi 25 octobre
Mardi 26 octobre Kagaminochô (Okayama) Site
Mercerdi 27 octobre
Jeudi 28 octobre Izumo (Shimane) Site
Vendredi 29 octobre Shôbara (Hiroshima) Site
Samedi 30 octobre Hiroshima (Hiroshima) Site

mercredi 13 octobre 2010

Hakuhô, recruteur de jeunes talents

En ce 13 octobre, Hakuhô a eu comme partenaire IRIE Masato/入江正登, en quatrième année à l'université Kyûshû Jôhô (九州情報大) et membre de son club de sumô. Qu’un rikishi dans sa position se prête à ce genre d’exercice face à un amateur est extrêmement rare. En digne chef de file de la heya, qui n’a accueilli que deux jeunes garçons en trois ans, le yokozuna a par ailleurs joué les recruteurs : "Il y a de bonnes choses chez lui, s’il devient professionnel, ce sera bien de pouvoir les améliorer. S’il va dans une autre heya, nous serons rivaux. Je me dresserai sur son chemin et ce sera dur pour lui. J’aimerais qu’il fasse carrière dans la même heya.".
IRIE Masato s’est en effet déjà rendu à la Tamanoi beya et ira prochainement à la Tatsunami beya. Par ailleurs, il est encore indécis entre une carrière dans le sumô professionnel et une carrière plus traditionnelle. "Il pourra utiliser ce qu’il aura fait par conviction et de tout son cœur pendant trois ou quatre ans dans sa prochaine vie, dans son prochain travail. Si j’étais lui je le ferais. Il y a aussi des choses à étudier dans le sumô." a insisté le yokozuna.
Novembre 2009 : finaliste (gauche)
Avec 1,78 m et 180 kg, IRIE Masato a un physique solide et pratique le sumô de poussée. L'an dernier, il a remporté les championnats universitaires du Japon méridional (第69回西日本選抜学生相撲大会) en avril et il a été finaliste aux championnats nationaux universitaires de Kochi (第58回全国大学選抜相撲高知大会) en novembre. "Cet entraînement est un honneur pour moi. Il a un physique complètement différent. J’ai eu l’impression de me heurter à un mur. J'étais impressionné." a-t-il délaré. Pendant le Kyûshû basho, la Miyagino beya prend ses quartiers près de la Kyûshû Jôhô et il se réjouit de pouvoir renouveler l’expérience. Car, malgré son indécision, il ajoute : "J’ai fait du sumô jusqu’à l’université alors je pense à ce que ça pourrait donner dans le sumô professionnel.".

Mainichi, Chunichi

Kaiô incertain pour l'Aki jungyô

L'ôzeki Kaiô pourrait ne pas participer à l'Aki jungyô qui commence le 15 octobre à Tsuchiura préfecture d'Ibaraki (茨城県土浦市). "Depuis la fin de l'Aki basho, mes genoux sont douloureux et il y a même des jours où je ne peux pas dormir. J'ai envie de participer au jungyô mais j'aimerais attendre de voir au dernier moment comment je serai." a-t-il déclaré le 12, après un entraînement extérieur à l'Azumazeki beya. "Moi aussi j'ai pensé que c'était fichu, mais je me suis battu, en pensant aussi aux gens de ma région." a-t-il également commenté son Aki basho abordé en position de kadoban dont il s'est sorti in extremis à 8-7. Sa région c'est Fukuoka, où aura lieu le Kyûshû basho en novembre. Et c'est aussi pour s'y présenter en bonne condition qu'il songe à faire l'impasse sur l'Aki jungyô.

Mainichi

samedi 9 octobre 2010

Paris illégaux, encore

Tard dans la soirée du 6 juillet, un journaliste du service des sports de la NHK a envoyé un SMS à Tokitsukaze oyakata afin de le prévenir des perquisitions prévues par la police dans le cadre du scandale des paris illégaux et des possibles liens avec le crime organisé. Plusieurs heya étaient visées, dont la Tokitsukaze. Les perquisitions ont eu lieu dès le lendemain.
Tokitsukaze oyakata, à qui le journaliste avait demandé de rester discret, a reconnu avoir reçu le message mais a affirmé tant à la presse qu’à la police qu’il n’avait rien sollicité du journaliste et n’avait pris aucune mesure suite à cette information. Ce dernier point semble être confirmé.
Hanaregoma rijichô a déclaré que si la police le demandait, la NSK prêterait son concours à l’enquête dont elle comptait suivre la progression. Il a ajouté qu’il n’était au courant de rien avant de l’apprendre dans l’après-midi du 8 octobre. Apparemment, personne à la NSK n’aurait eu vent de l’affaire avant que la police n’en fasse état. Toujours selon Hanaregoma rijichô, et bien que Tokitsukaze n’ait rien dit à la NSK au moment des faits, celle-ci n’envisage pas pour l’instant de lui demander davantage d'explications.

Jijicom, Mainichi

Kyûshû basho 2010 : programme

Programme relatif au Kyûshû basho 2010 publié par la NSK :
  • 30/31 octobre : transfert des rikishi vers Fukuoka
  • 1er novembre : publication du banzuke
  • 2 novembre : assemblée des rikishi
  • 5 novembre : shindeshi kensa
  • 12 novembre : comité d'organisation des combats
  • 13 novembre : dohyô matsuri
  • 14 novembre : premier jour (shonichi)
  • 28 novembre : dernier jour (senshûraku)
  • 1er décembre : comité d'organisation du banzuke du Hatsu basho 2011
NSK

jeudi 7 octobre 2010

Tochiôzan, tu seras un ôzeki mon fils

Tochiôzan-Kimurayama
(au centre le jeune Hashimoto)
Dans la recherche effrénée d’une relève japonaise, qui se fait d’autant plus souhaitable que Kaiô, le dernier ôzeki japonais, semble plutôt en mode survie, c’est Tochiôzan (栃煌山, 23 ans, Kasugano) qui est maintenant sur la sellette. Et c’est son maître Kasugano oyakata (ancien sekiwake Tochinowaka/栃乃和歌) qui lui met la pression. Suite à son Aki basho terminé à 11-4 en tant que sekiwake, et avec des victoires sur des ôzeki, un Kyûshû basho avec au moins dix victoires conduirait en effet le rikishi à la dernière étape avant la promotion au rang d’ôzeki. Après l’entraînement du jour au camp d’Irumagawa préfecture de Saitama (埼玉県入間市), le maître a été sans ambiguïté dans ses propos : "J’aimerais qu’il soit promu dans deux tournois.". Et pour cela, il a en tête une idée précise et ambitieuse du sumô que Tochiôzan doit pratiquer : "C’est notre devoir de former des rikishi japonais de talent. Depuis qu’il est entré dans le sumô professionnel, Tochiôzan est un ôzeki potentiel. Il est encore jeune et a de la marge de progression. Avec un mélange de la rapidité et de la technique du yokozuna Asashôryû et de l’application du yokozuna Hokutoumi (北勝海, actuel Hakkaku oyakata), il peut devenir ôzeki.". Malgré son physique (1,89m/152kg) Tochiôzan a du mal à s'imposer dans certaines situations de corps à corps. Kasugano oyakata en est conscient : "Pour ne pas se retrouver bloqué en corps à corps serré, il a besoin de techniques qui lui permettent d’avancer d’un seul trait ou de pénétrer les défenses de l’adversaire, comme Asashôryû.". A cette référence, il ajoute l’acharnement au travail de Hokutoumi, qui prenait l’initiative afin de ne pas se retrouver en situation défavorable et est devenu yokozuna en accumulant les entraînements. "Asashôryû... Je ne sais pas si j’arriverai à ce niveau. Mes onze victoires de l’Aki basho m’ont donné confiance et j’aimerais saisir cette chance." reste modeste l'élève.
Tochiôzan est retourné dans sa région de Kôchi dès le lendemain de l’Aki basho et a été très sollicité pendant les quatre jours qu’a duré son séjour : "J’ai été vraiment très occupé mais il y a eu des réunions de supporters et j’ai senti l’attente des gens de ma région.".
La dernière promotion d’un rikishi japonais au rang d’ôzeki est celle de Kotomitsuki après le Nagoya basho 2007 et pour devenir le deuxième ôzeki japonais en activité, Tochiôzan n’a pas d’alternative. Son objectif est donc un minimum de dix victoires au Kyûshû basho mais on espère aussi de lui qu’il stoppera la série de victoires du yokozuna Hakuhô : "Tant qu’à faire, je voudrais rencontrer le yokozuna tant qu’il est invaincu.".
Aujourd’hui, à l’entraînement, il a affronté ses collègues de makuuchi, dont Tochinoshin possible san’yaku au prochain tournoi. Il a remporté 20 combats et en a perdu 8.

Sanspo, Nikkan, Hochi

mardi 5 octobre 2010

Saving ôzeki Kotomitsuki

Une pétition réclamant la révision de la mesure de licenciement qui frappe l’ancien ôzeki Kotomitsuki a été lancée le 30 septembre. L’opération baptisée "Sauver Kotomitsuki" a récolté 6000 signatures en cinq jours. Les responsables espèrent dépasser les 10.000 d'ici le 15 octobre et envisagent de présenter la requête à la NSK. L'alternative proposée par les pétitionnaires est la réintégration de Kotomitsuki en tant que rikishi ou la possibilité pour lui de rester au sein de la NSK dans le cas où il serait quand même contraint à l’intai plutôt que licencié.
Plus de détails ici et le document à remplir (.doc) ou (.htm).

Nikkan

Premier entraînement à la Fujishima beya

Le premier entraînement de la Fujishima beya (藤島部屋) a eu lieu aujourd’hui. Fujishima oyakata (藤島親方, ancien ôzeki Musôyama/武双山), oyakata rattaché jusqu’à la cession et le changement de nom de la Musashigawa beya le 30 septembre (ici), a pris place au centre de l’estrade pour la première fois en tant que shishô. Après l’entraînement, l’enseigne au nom de la Musashigawa-beya/武蔵川部屋 a été enlevée et sera remplacée dans les prochains jours par une autre au nom de la Fujishima beya.
Devant, Fujishima oyakata,
derrière, Musashigawa oyakata.
Fujishima oyakata
et Bushûyama
Photo de classe...

Fujishima oyakata : "Mettre sur pied une heya est très difficile et dans ce sens je suis privilégié. Je veux faire de mon mieux pour que cette heya ne disparaisse pas et ne décline pas. Mon maître était strict et moi aussi je veux des entraînements où on sent que même les spectateurs sont tendus. Je veux perpétuer le style Mienoumi/三重ノ海 (Musashigawa oyakata/武蔵川親方). Musashigawa oyakata a pu venir pour la première fois depuis longtemps et ça a donné de l’énergie aux rikishi.".

Mainichi, Nikkan, Jijicom

La Musashigawa beya a été fondée le 28 août 1981 par l’ancien yokozuna Mienoumi. Il s’était retiré au Kyûshû basho 1980 et était brièvement devenu Yamashina oyakata avant donc de quitter la Dewanoumi bewa et de fonder sa propre heya. Il a formé entre autres le yokozuna Musashimaru et les ôzeki Musôyama (actuel Fujishima oyakata), Dejima et Miyabiyama.
La première Fujishima beya a été fondée en 1982 par Fujishima oyakata, l’ancien ôzeki Takanohana (le père des yokozuna Takanohana et Wakanohana III). Après son intai en janvier 1981, il était devenu Naruto oyakata et était resté un temps chez son frère aîné (yokozuna Wakanohana I) à la Futagoyama beya. Aux 65 ans de son frère, en 1993, les heya Futagoyama et Fujishima avaient fusionné, la seconde disparaissant dans l’opération. L’ancien ôzeki était alors devenu Futagoyama oyakata jusqu’en 2005. En janvier 2004, souffrant, il avait laissé sa heya à son fils l’ancien yokozuna Takanohana, retiré des dohyô en janvier 2003 et devenu Takanohana oyakata. En reprenant la heya de son père, le fils en a changé le nom et la Futagoyama beya est devenue Takanohana beya. Dix-sept ans plus tard, la Fujishishima beya renaît donc mais n'a plus de liens avec la dynastie Waka-Taka.

lundi 4 octobre 2010

69ème Tournoi du Japon

Le 69ème Tournoi du Japon (zennihon rikishi senshiken taikai/全日本力士選士権大会) s’est tenu au Ryôgoku Kokugikan et a vu triompher pour la première fois l’ôzeki Baruto, tout en puissance, en division makuuchi. Trente-deux rikishi y participaient. L’Estonien empoche un prix de 500.000¥ (4500€). C’est Toyohibiki qui remporte le tournoi en division jûryô.
Après le tournoi votif de l’Ise jingû en avril (ici), Baruto, remporte donc le tournoi votif du Meiji jingû (明治神宮) : "C’est le hasard.". Il a battu Kisenosato en quart de finale, Aran en demi-finale et Tochinoshin en finale : "Chaque combat gagné me donnait envie de gagner le suivant et c'est comme ça que je suis arrivé en finale. J'espère continuer sur cette lancée au Kyûshû basho."  Les demi-finales ont opposé quatre rikishi non-japonais.

Demi-finalesTochinoshin yorikiri KotoôshûBaruto yorikiri Aran
FinaleBaruto yorikiri Tochinoshin

Hakuhô vaincu.
Le yokozuna Hakuhô a été expédié dès le premier tour par un yorikiri d’Aminishiki, qui a fêté ses 32 ans hier 3 septembre. Avec les danpatsushiki de Chiyotaikai et d’Asashôryû, cela fait trois jours de suite que le yokozuna vient au Ryôgoku Kokugikan. Il a en outre fait un dohyô-iri ce matin au Meiji jingû : "Je n’ai pas eu ma 63ème. victoire Ca fait trois jours que je commence tôt le matin et la fatigue se fait sentir.". Il compte reprendre les entraînements le 5 ou le 6 et la semaine prochaine, il doit se rendre à Takikawa dans la préfecture de Hokkaidô (北海道滝川市) dont il est ambassadeur du tourisme et où il est pressé de se plonger dans un onsen. En juin dernier, il y avait reçu en présent une jeune brebis. Elle se prénomme Mai et il ne se sont pas encore rencontrés : "Je suis curieux de voir comment elle se développe.".

Sanspo, Sankei, Mainichi, Yomiuri, Nikkan

dimanche 3 octobre 2010

Danpatsushiki de l'ancien yokozuna Asashôryû

En attendant plus...

Après sa danpatsushiki, Asashôryû a répondu aux questions des journalistes. Quelques extraits.

Avec son fils
Avec le maître Takasago
Q : Votre danpatsushiki est terminée.
Asashôryû : J’ai été aussi encouragé que lors d’un kettei-sen un dernier jour de tournoi. Je ne pouvais pas être plus heureux. C’est une première et une dernière expérience. J’ai été submergé par beaucoup de pensées.

Q : Beaucoup de gens ont participé à la coupe du mage.
Asashôryû : J’ai été très ému quand ça a été le tour d’Asasekiryû avec qui je suis venu de Mongolie. Kokonoe oyakata (ancien yokozuna Chiyonofuji), qui était mon modèle le plus important dans le sumô, est venu aussi. Je le remercie de tout coeur.


Q : A la fin de la cérémonie , vous avez embrassé le dohyô.
Asashôryû : Le dohyô a été  indispensable à ma vie, c'est une chose très importante. Je lui suis terriblement reconnaissant.

Q : Si vous pouviez recommencer, que changeriez-vous ?
Asashôryû : J’aimerais devenir un yokozuna qui porte l’esprit du Japon (Yamatodamashi/ 大和魂) comme un Japonais.

Q : Vous avez été très acclamé lors de votre dohyô-iri.
Asashôryû : Ca faisait longtemps que je ne l’avais pas fait alors je me suis demandé si je pourrais encore.

Avant-après
Q : Et votre seconde vie ?
Asashôryû : Je n'en sais rien du tout mais je vais prendre la trentaine et la quarantaine à bras-le-corps.  Dans la vie, il y a des vallées et des montagnes. Je veux devenir un homme meilleur. J’ai des projets mais j’en parlerai quand je les aurai réalisés.

Q : Vous souhaitiez battre le record de 32 yûshô ?
Asashôryû : Ca ne s’est pas fait donc inutile d’en parler. Mais c’était mon principal objectif de rikishi.

Avant la cérémonie, son ex-épouse, sa fille et les fans

Dernier dohyô-iri (Harumafuji en tachimochi et Asasekiryû en tsuyuharai)

Entre yokozuna

Le baiser au dohyô-iri

Le nouveau visage de l'ancien yokozuna

Quelques images