dimanche 6 mars 2011

Haru basho 2011 : shindeshi à la Kokonoe - SAKURAIDA Shôtarô

Parmi les jeunes gens qui se sont présentés au shindeshi kensa n°1 du 5 mars, SAKURAIDA Shôtarô (坂井田 翔太郎), 18 ans, venu d'Oirase préfecture d'Aomori (青森県おいらせ町) pour intégrer la Kokonoebeya. A l'incertitude quant à ses débuts, il oppose son rève : « Je veux combattre devant beaucoup de spectateurs. » mais avoue tout de même : « Que va-t-il se passer maintenant ? Je ne peux pas dire que je ne m'inquiète pas du tout. Jusqu'au prochain tournoi, je vais développer ma force, prendre du poids et développer mon physique. ».
Il a pratiqué le sumô à l'école primaire puis le basket au collège et le rugby au lycée. L'envie de devenir professionnel lui est venue à l'époque du lycée, en voyant l'ancien yokozuna Asashôryû à la télévision : « J'admirais sa formidable technique et son esprit combatif et progressivement l'envie de me lancer dans le monde du sumô professionnel est devenue de plus en plus forte. ». Et il est allé frapper à la porte de la Kokonoebeya, dirigée par l'ancien yokozuna Chiyonofuji.
Le yokozuna universitaire 2010, MEIGETSUIN Hidemasa, était également parmi les candidats du shindeshi kensa : « Il y a une grande différence de puissance mais j'ai envie de rivaliser. Je vais m'entraîner pour le dépasser un jour ou l'autre. Je veux devenir sekitori rapidement et enflammer le Kokugikan. La route va être difficile mais j'ai confiance en ma capacité à arriver au bout. ».

Tônippô

Les rikishi sont de braves garçons – Harumafuji/Isegahama

Alors que son collègue Asôfuji est mis sur la sellette dans l'affaire du yaochô (ici), Harumafuji a participé avec les membres de sa heya au nettoyage d'un terrain de l'hôpital de Hadano dans la préfecture de Kanagawa (神奈川県秦野市) afin de le préparer pour la plantation d'arbres. La heya participe depuis quatre ans à ce genre d'action* dans la ville et cette fois, pendant environ deux heures, ils ont déblayé les arbres morts, fauché, désherbé en compagnie des habitants. "C'était agréable. Les humains sont liés à la nature. Je me sens bien.". a commenté l'ôzeki Harumafuji. "Il ne suffit pas pour les rikishi de devenir plus forts. Il est très important aussi de participer à ce genre d'activités d'aide au public." a ajouté Isegahama oyakata. Il s'est également exprimé sur la mise en cause de son rikishi Asôfuji : "Je n'ai pas de renseignements à ce sujet, je n'ai rien à répondre. C'est regrettable que l'information soit sortie. Je ne sais pas pourquoi les journaux ont fait ça. Si ça s'avère faux, nous pourrons utiliser les avocats de la heya pour attaquer en diffamation.".
Harumafuji, qui a par ailleurs ajourné sa cérémonie de mariage japonaise en raison de la crise que traverse le sumô, est resté prudent : "On ne sait rien pour le moment, mais on saura à un moment ou un autre.".

Sankei, Nikkan, Hochi
Asôfuji
Harumafuji, Asôfuji, Aminishiki,
Takarafuji et Isegahama oyakata
Harumafuji
*Les circonstances font que la NSK tient à mettre l'accent sur ces activités lièes au public et la presse tend également à les mettre en avant. Elles ne sont néanmoins pas une nouveauté dans la vie des heya.