samedi 28 mai 2011

Danpatsushiki de Tokusegawa

Le Mongol Tokusegawa (徳瀬川, 27 ans, Asahiyama) n'a pas eu les honneurs du Ryôgoku Kokugikan mais a tenu sa danpatsushiki dans un hôtel de Tôkyô. Ses compatriotes le yokozuna Hakuhô, de retour de Mongolie, et les trois sanctionnés Kôryû, Môkonami et Hakuba étaient parmi les 170 personnes qui ont manipulé les ciseaux.
A la fin de la cérémonie, le cheveu court et vêtu d'un costume offert par Hakuhô, il a déclaré : "Il s'est passé certaines choses mais je sais au fond de moi que le sumô m'a éduqué. Je lui en suis très reconnaissant. J'aimerais prendre un an pour réfléchir au reste de ma vie.".

Nikkan, Sponichi

Danpatsushiki de Kasugaô

KIM Song-Taek et le coiffeur,
le vrai
La première danpatsushiki d'un sanctionné du yaochô organisée au Ryôgoku Kokugikan a eu lieu aujourd'hui.
C'est le rikishi d'origine coréenne Kasugaô (春日王, KIM Seong-Teak/金成沢/김성택, 33 ans, Kasugayama) qui a ouvert le bal. Les danpatsushiki qui ont eu lieu jusqu'à présent se sont déroulées dans les heya ou à l'hôtel.
et en costume de ville.
Pour ses adieux, le premier sekitori officiellement coréen a reçu environ 260 personnes dont le yokozuna et tous les ôzeki. "Ma vie de rikishi a commencé sur un dohyô et elle finit sur un dohyô. C'est génial." a-t-il déclaré, très ému. Émotion qui a viré aux larmes pour les deux, quand sa mère a donné son coup de ciseaux en bas du dohyô. "Ca a été dur mais je me souviendrai de tous ceux qui se sont occupé de moi." a-t-il commenté sa carrière. Quant à la fin malheureuse de son parcours, il n'en conçoit apparemment pas trop de regrets : "Je suis heureux d'avoir été rikishi. J'ai pu aider ma famille. Je n'en veux pas du tout à la NSK. J'espère rendre au sumô ce qu'il m'a donné.". Il n'a pas encore pris de décision ferme pour la suite de sa vie, "Je vais un peu me reposer.", mais a rejeté l'éventualité d'une reconversion dans le catch. Il a par contre émis le souhait de rester au Japon et de servir d'intermédiaire-recruteur entre le sumô et la Corée : "Je veux continuer à travailler dans le milieu du sumô.".
Kasugayama oyakata, son maître, tenait à ce que les choses se passent ainsi : "Je voulais lui offrir une fin convenable. J'ai tout de suite demandé à la NSK et j'ai pu réserver la salle. J'espère qu'il va aller de l'avant en mettant à profit ce qu'il a appris dans le sumô.".

Nikkan, Sanspo, Jijicom