mercredi 28 mars 2012

Ôzeki Kakuryû (v1)

Q : Comment vous sentez-vous ?
Ôzeki Kakuryû : Je suis en train de réaliser. Mon maître a préparé un modèle pour mon discours et je l'ai retravaillé ensuite. Dans l'ensemble, j'étais d'acccord avec lui.

Q : Dans votre discours, vous avez tenu des propos à l'adresse du public.
Ôzeki Kakuryû : Le sumô n'existe pas sans le public, mon maître me l'a souvent dit. Je veux avoir toujours en tête que même pour un seul spectateur il faut montrer du bon sumô.

Q : Qu'est-ce qu'un sumô qui apporte de la joie au public ?
Ôzeki Kakuryû : Un sumô où on se donne sans réserve. Un sumô qui fasse penser au public qu'on a fait de son mieux, que l'on ait gagné ou perdu.

Q : Vous avez dû lutter âprement en division sandanme et vous êtes promu après trois années passées parmi les san'yaku. C'est une évolution qui a suivi son rythme.
Ôzeki Kakuryû : Je n'ai pas progressé d'un coup. Je me suis heurté à des obstacles et je les ai franchis un à un. J'ai appris beaucoup de mon maître et de tout le monde à la heya. C'est ainsi que j'en suis arrivé là.

Q : Qu'est-ce qui a rendu la promotion possible ?
Ôzeki Kakuryû : J'ai vraiment donné tout ce que j'avais. Je ne sais pas jusqu'où je pourrai aller mais je vais continuer à tout donner.

Q : Que signifie pour vous le rang d'ôzeki ?
Ôzeki Kakuryû : C'est une position qui vient juste après celle de yokozuna, avec des responsabilités.

Q : Quel genre d'ôzeki voulez-vous être ?
Ôzeki Kakuryû : Je veux continuer comme jusqu'à maintenant, m'entraîner avec sérieux. Je veux pratiquer un sumô qui fera dire "Ah, il se donne à fond, j'ai bien fait de venir.".

Q : Pensez-vous au rang de yokozuna ?
Ôzeki Kakuryû : Pas pour l'instant. Mais laisser échapper la victoire au Haru basho me laisse des regrets. Alors je vais d'abord me focaliser sur le yûshô.

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